Les poisons de Katharz

-J’ai aucune chance ! elle a quinze ans, elle est sublime ! Ses yeux sont bleus comme des myrtilles, sa bouche est une cerise au coeur de l’été, sa peau est d’une douceur de pêche …

-Si vous voulez juste vous taper une salade de fruits, ça peut s’arranger.

AUTEUR : Audrey Alwett

GENRE : Fantasy / Humour

4^eme DE COUVERTURE :

A Katharz, ville-prison dans laquelle sont expédiés les criminels, le meurtre est légal et même récompensé. Ténia Harsnik, la dirigeante, y règne par la terreur et aime jouer de la guillotine. Non qu’elle soit cruelle, mais il lui faut coûte que coûte maintenir le nombre d’habitants sous le seuil des cent mille âmes. Le dépasser conduirait hélas à la fin du monde, et ça serait désagréable.
Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d’État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d’affronter ce chaos, vient de ficher le camp. Bien entendu…

POURQUOI CE LIVRE ?

Etant fan de terry Pratchett, j’étais curieuse de découvrir ce livre dont certains disent qu’il est un bel hommage à l’auteur.

MON AVIS

Je l’ai dévoré. Je craignais de découvrir une pâle copie du style de Pratchett mais l’autrice s’en tire à merveille. On sent la grande influence de Pratchett dans le récit mais Audrey Alwett ne le pastiche pas, elle diffuse son propre style dans ce qui fait le succès des récits de Terry Pratchett.

L’autrice nous offre des personnages drôles, attachants et pleins d’humour. J’ai un grand faible pour Dame Carasse et sa maison, son attitude et sa gouaille. Les dialogues et les situations sont teintées d’un humour qui fait mouche à tous les coups.

L’intrigue reste classique mais l’autrice joue et casse les codes de la fantasy. Elle n’hésite pas à jouer également avec ses personnages qui vont en voir de toutes les couleurs. Personne n’est épargné. La lecture est rythmée au fil des pages par le décompte de la population de la ville et du nombre de jours restant avant l’apocalypse.

EN BREF

Un récit avec beaucoup de rythme, on se s’ennuie entre les situations rocambolesques et les dialogues savoureux. On lit ce livre le sourire aux lèvres.