Les Chroniques d’Olendra: Les Enfants de la Terre

Souviens-toi toujours de ça. Tu es ce que tu choisis d’être  

AUTEUR : Matt DEJOUY

GENRE : Fantasy

4eme DE COUVERTURE :

Parfois, le fardeau le plus lourd est la liberté… Une île. Une Colonie.

Des dizaines d’esclaves creusent jour après jour. À la recherche de quoi ? Aucun d’eux ne le sait. Et les corvées continuent. Chaque jour semblable au précédent.

Jusqu’au moment où un corps armé attaque la Colonie. Esclaves, maîtres, ils massacrent tout le monde, sans distinction. Tout le monde… sauf Keli. Caché par ses parents, il assiste à la destruction de son univers, et se retrouve seul.

Alors il erre, écrasé par le poids du deuil, et de celui, plus lourd encore, de la liberté.

Car après une vie de soumission sans appel il est devenu son propre maître. À qui faire confiance ? À lui seul, avec ses connaissances inexistantes du monde d’en haut ? À l’Enfant de la Terre titanesque que tous considèrent comme un monstre ? À ces pirates qui pillent les vestiges de son passé ?

Quand la vie s’effondre, les chemins qui surgissent sont parfois très étranges.

POURQUOI CE LIVRE ?

Je me suis inscrite récemment sur le site Simplement Pro qui propose des services presse d’auteurs indépendants. En naviguant, j’ai été attiré par la magnifique couverture de ce livre et par le pitch. L’auteur a accepté ma demande de service presse. Merci encore à lui.

MON AVIS

L’auteur nous plonge dans un univers où deux peuples “cohabitent”:

  • les Peaux Pâles qui vivent à la surface
  • les Enfants de la Terre, esclaves qui vivent et travaillent sous terre. Ils font les basses besognes des Peaux Pâles. Enfants, ils ramènent de mystérieux objets métalliques sur la plage , adultes, ils creusent des tunnels dont ils ignorent le but. Leur vie n’est que misère et mépris. Les Peaux Pâles ont droit de vie et de mort sur eux et peuvent en faire ce qu’ils en veulent.

On suit cette histoire de deux points de vue. Le premier, rédigé à la première personne, nous conduit sur les traces de Keli, un esclave qui vient de passer à l’âge adulte.

Le deuxième, rédigé à la troisième personne, nous décrit la vie à la surface via le parcours des Lolohen, personne responsable de l’organisation et de la protection de son peuple.

Le changement de style narratif entre les deux strates de cet univers m’a assez dérouté au départ mais je m’y suis habituée au fil de la lecture. L’auteur a ainsi voulu nous faire voir directement à travers les yeux de Keli pour mieux le comprendre.

Au fil des lignes, Keli un peu rebelle au début se résigne à son sort d’esclave et ne lutte plus comme au début du roman suite à son passage dans les mines.

Un événement va changer sa conception du monde: son île est attaquée et il est seul survivant.

Le récit de l’attaque est bien ficelé et bien dépeint. Cependant, je regrette que l’auteur ne l’est pas raconté de manière simultanée entre les deux peuples, cela aurait apporté je pense plus de dynamique et moins de lourdeur due aux répétitions.

Si le début du roman souffre d’un peu de longueur, le rythme reprend par la suite. Les réflexions de Keli sur son avenir sont intéressantes, les autres personnes sont très bien construits. Les mystères de cet univers sont dévoilés en partie par l’auteur et nous donne envie de l’explorer davantage. J’ai beaucoup aimé le concept des Lolohen et la représentation que l’auteur en a faite. Par ce lien entre ce personnage et le monde du végétal, l’auteur nous peint une fresque pleine de couleurs et fantasmagorique.

L’écriture de l’auteur est très agréable à lire, les descriptions de son univers sont très poétiques. Il joue sur un grand panel de couleurs qui donne une image très onirique à ce roman.

EN BREF

Malgré un démarrage un peu poussif, ce roman mérite d’être lu. L’auteur nous pousse à la réflexion sur notre condition d’homme et de femme, notre place et rôle dans ce monde. Son univers poétique est une vraie ode au monde végétal et les mystères qu’il recèle sont surprenants et nous font voyager. Je reviendrai sans hésiter en Olendra pour en parcourir d’autres contrées. 

C’EST UN PEU COMME

Le Royaume de Tobin de Lynn Flewelling: une vraie quête d’identité de la part de notre héroïne.

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