Chantier

Je me débrouillais, et tout allait plutôt bien, jusqu’à ce que ces types des ponts et chaussées décident d’éventrer ma vie.   

AUTEUR : Stephen KING

GENRE : Classique

4^eme DE COUVERTURE :

En ce mois de novembre 1973 Bart Dawes voit sa vie s’écrouler : sa maison et son usine doivent être rasées pour laisser passer une autoroute. Qu’il soit amplement dédommagé ne change rien : cette maison, il y est né, et surtout il y a vu naître et mourir son fils.

Alors Bart se révolte. En quelques semaines, cet homme paisible et douloureux va se transformer en un désespéré. Il perdra sa femme, se liera avec un mafioso, une routarde désaxée, un prêtre anarchiste…

Et n’hésitera pas, le moment venu, à déclencher l’apocalypse.

POURQUOI CE LIVRE ?

Ce livre fait partie de mon challenge .

MON AVIS

Bart Dawes, la quarantaine a tout qui lui sourit : une femme qui l’aime, sa maison et un poste à responsabilité. En un clin d’œil, il va tout perdre car une autoroute doit passer par sa maison et son usine.

L’auteur nous entraîne dans la longue chute de Bart dans la folie. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans le livre au début un peu perdue dans les différents prénoms que se donnent le personnage principal : Bart, George, Fred ??? 

Pour moi, ce livre est le pendant adulte de Rage. Les mêmes thèmes sont abordés mais à des époques de vie différentes. Le personnage est obsédé par une quête qui le mène à la folie, il cherche l’origine de son mal “ son cancer de l’âme”. 

Comme pour Rage, on a de l’empathie pour le personnage car on pourrait très bien se retrouver à sa place.

L’auteur offre encore une bonne critique sociale du traitement des personnes marginales et des pressions gouvernementales.  On peut noter que le personnage principal travaille dans une blanchisserie. Lieu qui revient souvent dans les œuvres de Stephen King, celui-ci y a travaillé quelques années avant de connaître le succès.

Cependant, contrairement à Rage qui se lit vite, j’ai trouvé beaucoup de longueurs à ce livre. Les délires de Bart le poussent à commettre des actions irréfléchies et même si on compatit , on a souvent envie de lui mettre un claque pour qu’il se bouge un peu. Bart s’écoute dans sa folie et Stephen King en fait un peu des tartines.

Même si la fin est prévisible, la dernière page nous plonge en face d’une sombre réalité.

EN BREF

Pendant adulte de Rage mais pas aussi bon, ce roman souffre de beaucoup de longueurs. Le propos et la critique social de l’auteur nous font réfléchir mais cela n’est pas pour moi, le meilleur King.

Vous pouvez le retrouver ici : Leslibraires ; Eyrolles ; Cultura ; Bookeenstore

C’EST UN PEU COMME

Rage de Stephen King : Vous pouvez retrouver ma chronique ici.